Les opéras
Le Théâtre Vollard s’est intéressé très tôt à l‘art lyrique. En 1982 il met en scène l’Orféo de Monteverdi pour le compte du Centre Réunionnais d’Action Culturelle (CRAC) et la chorale Cantare. Après des expériences de théâtre musical (Nina Ségamour, Colandie, Run Rock, Quartier Français), Jean-luc Trulès (composition musicale) et Emmanuel Genvrin (livret) se tournent vers l’opéra et créent trois œuvres originales : Maraina (2005), Chin (2010) et Fridom (2020). En 2024 un spectacle "3 Opéras d'Outremer" en rassemble les meilleurs extraits.
Théâtre (créations)
De Marie Dessembre en 1981 à Quartier Français en 2002, en destination du grand public le Théâtre Vollard a mis en scène ses propres textes, 14 d’Emmanuel Genvrin, 3 de Pierre-Louis Rivière, sur des partitions musicales de Jean-Luc Trulès. Ces pièces ont rassemblé des milliers de spectateurs, ont été jouées dans l’océan Indien ou en métropole, ont obtenu des prix et ont reçu les honneurs de la presse nationale.
Théâtre (répertoire)
Avant de se lancer dans des créations originales, le Théâtre Vollard s’est fait connaître avec deux pièces de répertoire, Ubu Roi de Jarry en 1979 et Tempête d’après Shakespeare et Césaire en 1980, mises en scènes par Emmanuel Genvrin, amorçant déjà un processus de créolisation. Les années suivantes, devant la nécessité de toucher le public scolaire et réaliser des tournées dans l’océan Indien francophone, la troupe a joué du Molière ou du Beaumarchais, les mises en scène étant confiées à Pierre-Louis Rivière ou à des artistes extérieurs comme Henri Segelstein ou Alain Aloual Dumazel. Des milliers d’élèves seront ainsi concernés qui donneront du travail aux comédiens de la troupe et constitueront le public futur de Vollard avant que le rectorat, au milieu des années quatre-vingt-dix, ne mette fin à l’éducation de masse par le théâtre au profit de classes spécialisées.
Théâtre (jeune public)
De 1980 à 1995, Emmanuel Genvrin et Pierre-Louis Rivière écrivent une petite dizaine de pièces pour enfants, interprétées avec gouaille et drôlerie par les comédiens de la compagnie. Donnés dans les salles paroissiales, les écarts isolés, les cours d’écoles, les places de village, les jardins publics et pour finir à l’Espace Jeumon, ces spectacles légers ont permis de tisser un lien avec La Réunion profonde, créolophone et populaire, et des milliers de marmailles, spectateurs de demain du théâtre.