A la création
-
Compositeur :
Claudio Monteverdi -
Librettiste :
Alessandro Striggio -
Chef d'orchestre :
Jean-Louis Tavan -
Metteur en scène :
Emmanuel Genvrin -
Scénographe :
Emmanuel Genvrin -
Costumes :
Marie-Hélène Dormeuil & Madeleine Sitalapresad
La distribution
-
John Elwes :
Orphée -
Agnès Bellon :
Eurydice -
Jean-Luc Trulès :
La Mort -
Frédérique Cheynet :
Nymphe -
Marie-Hélène Dormeuil :
Nymphe -
Françoise Jean-Jacques :
Nymphe -
Maryse Lauret :
Nymphe -
Nathalie Manciet :
Nymphe -
Olivier Mayolle :
Nymphe -
Madeleine Sitalapresad :
Nymphe -
Olivette Taombe :
Nymphe -
Augustine Touzet :
Nymphe
Chœur & orchestre
Le chœur (Cantare)
Soprani : Odette Blavec, Magali Elduin, Nadine Giraudet, Janine Gresle, Françoise Hardy, Marilyne Janson, Huguette Lauret, Geneviève Lavergne, Maryse Lemasson, Mlchèle Lesure, Denise Mahe, Élisabeth Massias, Claude Noël, Michèle Pasquelin, Josette Pedrero, Dominique Saget, Martine Vidal. Alti : Souclla Alikara, Lucette Boizot, Sylvie Faure, Alice Gaudieux, Iris Gaudieux, Monique Gaudieux, Clémentine Godiot, Martine Gonfalone, Colette Lustremant, Laurence Payet, Janine Pret, Josette Revel, Martine TAVAN, Marlène TOLEDE, Bernadette VELIA, Béatrice WELSCH, Josy VIDEAU. Tenors : Serge Adolphe, Maurice Boizot, Joël Dupont, Patrick Figon, Georgius Gruchet, Yves-Max Hoareau, Léonel Parassouramin, Charles A. Payet, Nicet Quilichini, Gérard Vidal. Basses : Dominique Bardeur, Éric Boyer, Hubert Gindrat, Michel Gonthier, Claude Jauffron, Karol Korszuk, Michel Langlade, Michel Merlet, Michel Paris, Michel Pret, Pierre Smolikovski.
L’orchestre (Les Saqueboutiers de Toulouse)
Cornets : Jean-Pierre Canihac, Philippe Matharel ; Saqueboutes : Jean-Pierre Albouy, Bernard Fourtet, Daniel Lassale, Jean-Pierre Mathieu; Orgue : Georges Deluallée; Violons : Gilbert Bezina, Bernadette Charbonnier; Alto : Hazelle Miroladouitch; Viole : Claire Giardelli, Contrebasse : Jean·Louis Charbonnier.
En 1982, la première mise en scène d’un opéra à La Réunion.
L’argument
Orphée s’éprend de la nymphe Eurydice qui meurt piquée par un serpent. Orphée descend aux enfers la chercher. Son chant émeut les dieux qui lui proposent un marché : il retournera chez les vivants avec Eurydice derrière lui s’il consent à ne pas se retourner…
Le spectacle
Après le succès de Marie Dessembre en 1981, le Centre réunionnais d’action culturelle et Jean-Louis Tavan de la chorale Cantare proposent au Théâtre Vollard de mettre en scène de larges extraits de l’Orféo de Monteverdi avec deux solistes de renom, le ténor anglais John Elwes et la soprano Agnès Bellon, les chœurs de Cantare et l’orchestre des Saqueboutiers de Toulouse . La création a lieu en plein air, au parking du palais Rontaunay à Saint-Denis de La Réunion, devant un grand mur délavé. Les couturières de la troupe réalisent des costumes dans des tissus teints et Emmanuel Genvrin crée des masques «à main» pour les chanteurs et les choristes. Les acteurs de Vollard, en nymphes et monstres infernaux illustrent les tableaux de l’opéra.
Les représentations
Les 3, 6, 7 juillet 1982, parking du palais Rontaunay, Saint-Denis de La Réunion, puis le 9 juillet au théâtre du Tampon. 4 représentations devant 3000 spectateurs. L’Orféo est le premier opéra monté sur scène après l’incendie du théâtre de Saint-Denis en 1919.
Le portfolio
La presse
La truculence de Genvrin et la jeunesse de Monteverdi. C’est à guichets fermés qu’à été donnée samedi la première représentation de l’Orféo de Monteverdi.
Hubert Bruyère – Le Quotidien de La Réunion
En utilisant des mouvements très simples mais expressifs, en jouant de l’effet de masse et sur les contrastes, Emmanuel Genvrin fait naître dans l’espace scénique des tableaux vivants.
Françoise Arquetout – Lansiv
Les acteurs de Vollard s’en donnent à cœur joie et apportent un attrait nouveau à cet opéra : ils le font réellement vivre. 100 choristes, une entrée à couper le souffle et l’ensemble parut étonnement court, un opéra où personne ne baillait, une union réussie entre deux de nos meilleurs groupes artistiques, Vollard et Cantare, le temps d’un spectacle.
Alain Bled – Le Quotidien
Au moment où meurt Monteverdi, un vaisseau français, le Saint-Louis, cingle vers La Réunion pour en prendre possession. Trois cent cinquante ans plus tard, le compositeur a ressuscité, grâce à l’Orféo, dans un parking de Saint-Denis.
Jean-Pierre Juan – Le Journal de l’île
Les articles
- Lansiv, mars 1984. Pour une renaissance de l’art lyrique à La Réunion
- Témoignages, juin 1982. Orphée au pied du mur.
- Le Quotidien, juillet 1982. La truculence de Genvrin et la jeunesse de Monteverdi.
- JIR, juillet 1982. L’opéra dans un parking.
- Le Quotidien, juillet 1982. Le plein pour l’Orféo.