A la création
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Texte :
Emmanuel Genvrin -
Musique :
Jean-Luc Trulès -
Mise en scène :
Emmanuel Genvrin -
Scénographie :
Hervé Mazelin -
Costumes :
Laurence Julien
La distribution
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Ti Pol
Alain Aloual Dumazel -
Florence
Élisa Bourreau -
Florence
Valérie Cros -
Monsieur Roger
Serge Biavan -
Monsieur Roger (remplaçant)
Marc Séclin -
Monsieur Roger (remplaçant)
Pierre-Louis Rivière -
Élisabeth
Rachel Pothin -
Charles
Jacques Deshayes -
Sarah
Léa Mastane -
Sarah
Savannah Genvrin -
Maître teck
Jean Pierre Boucher -
Maître teck
Pascal Pongérard -
Rézéda
Délixia Perrine -
Rézéda
Sylvie Annette -
Gaston
Arnaud Dormeui -
Just
Jean-Luc Trulès -
Bélot
Tony Bluker -
Mario
Dominique "Bibik" Iva -
Lenfer
Harold-Cédric "Bouba" Bluker -
Nadia
Ketty Aouira -
Alice
Nicole Leichnig -
Héva
Clara Annibal -
Héva
Christelle Letellier -
Héva
Natalia Cadet -
Marianne
Bellinda Justine -
Marianne
Ghislaine Sagot
Le Chœur
Edwige Payet, Moea Latrille, Séverine Hérode, Didier Zora, Jonathan Dany, Manuella Gigant, Christine Fain, Christelle letellier, Marie Pierre vaudemeont, Laurence Ramsamy, Valère Timon, Nathalie Legrand, Sandrine Baleinier, Aurélie Legrand, Isabelle Quinton, Mireille Payet, Roselyne Bluker, Stéphanie Miquel, Régine Lemahieu.
L’équipe
Construction : équipe Séchoir, Aurélia Cadet
Régie lumière : équipe Séchoir, ODC, Richemond Gilas, Sylvaine Comsa
Régie Plateau : équipe du Séchoir, ODC, Thierry Lesauvage
Assistance production : Nanou Cillon
Affiche, graphisme : Emmanuel Cambou
Photos : Philippe Moulin.
Un conflit sucrier à La Réunion en 1955
la pièce
En 1955 à La Réunion, un ancien pétainiste, Monsieur Roger, fait appel au fils du Docteur Papa, Ti Pol, pour sauver l’usine sucrière de Quartier Français. Ti Pol rêve d’indépendance et de décolonisation, le peuple de lendemains qui chantent. Son gendre Charles s’oppose à l’incroyable alliance mais sa fille Élisabeth, qui a connu Ti’Pol à Londres pendant la guerre retombe amoureuse.
La pièce est une suite à Lepervenche en abordant cette fois le sujet de l’autonomie de La Réunion, sinon celui de l’indépendance, sujet tabou s’il en est. Les sucriers firent barrage à la pièce notamment la société Quartier Français inquiète de sa réputation. Le site de la plateforme de Stella fut refusé au dernier moment pour la création, le coproducteur Jérôme Gélabert prit peur, annula les représentations puis se ravisa, « Monsieur René » (René Payet) devint « Monsieur Roger » et le gendre « Max » (Maxime Rivière) devint « Charles ». Paul Verges se déplaça à la première avec sa famille et les télévisions l’attendirent à la sortie pour ses impressions. Le public et la critique furent au rendez-vous mais, quoique que l’équilibre entre Ti Pol et Monsieur Roger ait été respecté, la droite y vit une hagiographie de Paul Vergès tandis que le PCR trouva Ti Pol insuffisamment charismatique et atteint dans sa vie privée. Ce dernier, au creux de la vague à l’époque, se fit réélire peu après président de Région. Il sut, comme pour Lepervenche habilement utiliser Quartier Français en se présentant comme un partisan du compromis historique à la Réunion. Yves Boisset et Emmanuel Genvrin écrivirent un scénario de cinéma qui fut retenu par deux chaîne de télévision puis abandonné. La présence dans la distribution de la mezzo-soprano réunionnaise Natalia Cadet donna l’idée à Emmanuel Genvrin et Jean-Luc Trulès de se lancer dans la création de l’opéra Maraina en 2005 et Quartier Français devint un opéra en 2010 sous le titre de Chin.
Le spectacle
Il est créé le 28 septembre 2002 pour 9 représentations en plein air à la Ravine Saint-Leu de La Réunion dans une production du Théâtre Vollard, une mise en scène de l’auteur, des musiques de Jean-Luc Trulès, une scénographie d’Hervé Mazelin et des costumes de Laurence Julien. Avec : Alain Aloual Dumazel (Ti Pol) ; Élisa Bourreau, Valérie Cros (Florence) ; Serge Biavan, Marc Séclin, Piere-Louis Rivière (Monsieur Roger) ; Rachel Pothin (Élisabeth) ; Jacques Deshaye (Charles) ; Léa Mastane, Savannah Genvrin (Sarah) ; Jean Pierre Boucher, Pascal Pongérard (Maître Teck) ; Délixia Perrine, Sylvie Annette (Rézéda) ; Arnaud Dormeuil (Gaston) ; Jean-Luc Trulès (Just) ; Tony Bluker (Bélot) ; Dominique « Bibik » Iva (Mario) ; Harold-Cédric « Bouba » Bluker, Ary Sehecude (Lenfer) ; Ketty Aouira-Bluker (Nadia) ; Nicole Leichnig (Alice) ; Clara Annibal, Christelle Lysandre, Natalia Cadet (Héva) ; Bellinda Justine, Ghislaine Sagot (Marianne). Et Edwige Payet, Moea Latrille, Séverine Hérode, Didier Zora, Jonathan Dany, Manuella Gigant, Christine Fain, Christelle Letellier, Marie-Pierre Vaudemeont, Laurence Ramsamy, Valère Timon, Nathalie Legrand, Sandrine Baleinier, Aurélie Legrand, Isabelle Quinton, Mireille Payet, Roselyne Bluker, Stéphanie Miquel, Régine Lemahieu (chœur des ouvriers et des planteurs). La pièce est reprise en salle à l’Espace Jeumon pour 11 représentations du 13 au 28 juin 2003, en plein air à Saint-Joseph au terrain de sport de Langevin les 28 et 29 novembre et à Sainte-Suzanne dans la cour de l’usine de Quartier Français les 5 et 7 décembre. Une captation vidéo est réalisée par Patrick Viret à la Halle des manifestations du Port du 15 au 17 juin avant une ultime séance publique le 18 juin 2004. Au total 25 représentations devant 7 660 spectateurs générant 72 articles de presse à La Réunion.
Les vidéos
Les représentations
Créé le 28 septembre 2002 en plein air à la Ravine Saint Leu pour 9 représentations jusqu’au 12 octobre. Un défilé des effigies de la scène finale de la pièce eut lieu à l’occasion du Grand Boucan de Saint-Gilles le 23 juin 2002. Quartier Français fut repris en salle à Jeumon pour 11 représentations du 13 au 28 juin 2003. En plein air à Saint -Joseph sur le terrain de sport de Langevin les 28 et 29 novembre, à Sainte Suzanne dans la cour de l’usine de Quartier Français les 5 et 7 décembre. À la Halle des Manifestations du Port le 18 juin 2004. captation vidéo par Patrick Viret du 15 au 17 juin. Au total 25 représentations devant 7 660 spectateurs.
Le portfolio
La presse
Fidèle à son art de la mise en scène à grand spectacle, le théâtre Vollard a signé une fresque pétaradante dans la lignée de Lepervenche.
Le Quotidien de La Réunion
La lutte politique rehaussée par le mythe, ce n’était pas un pari facile, mais Vollard l’a gagné haut la main.
Témoignage
Quartier Français joue la simplicité avec la force d’une parfaite maîtrise de la convention théâtrale.
Insomniak