A la création
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Texte :
Emmanuel Genvrin -
Musique :
Jean-Luc Trulès -
Mise en scène :
Emmanuel Genvrin -
Scénographie :
Pierre-Louis Rivière -
Costumes :
Emmanuel Genvrin
La distribution
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Nina Ségamour
Nicole Leichnig -
César
Pierre-Louis Rivière -
Séga
Serge Dafreville -
Séga (remplaçant)
Jean-Luc Trulès -
Séga (remplaçant)
Chamsidine Bénali -
Coktail
Augustine Touzet -
Coktail (remplaçante)
Nicole Angama -
Coktail (remplaçante)
Marie-Alice Lauret Sinaman -
Fanette
Rachel Pothin -
Fanette (remplaçante)
Nathalie Manciet -
Fanette (remplaçante)
Nicole Payet -
Monsieur Frazier
Gilles Lauret -
Monsieur Frazier (remplaçant)
Olivier Mayolle -
Monsieur Frazier (remplaçant)
Jean-Pierre Boucher -
Moran
Jean-Paul Sartre -
Moran (remplaçant)
Emmanuel Genvrin
Une reine de beauté dans La Réunion de 1940
La pièce
La jeune créole Nina a seize ans lorsqu’elle devient Miss Bourbon 1940. Elle connaît Paris sous la botte allemande et, rapatriée, se prête à la propagande vichyste. L’arrivée du Léopard (contre-torpilleur de la France Libre) la chasse de nouveau vers la métropole où un lointain fiancé la retrouve et l’assassine.
Le spectacle
Pièce-comédie musicale d’Emmanuel Genvrin en créole et en français dans une mise en scène de l’auteur et des musiques avec Jean-Luc Trulès et des décors de Pierre-Louis Rivière assisté d’Hélène Coré. Avec : Nicole Leichnig (Nina Ségamour) ; Pierre-Louis Rivière (César) ; Serge Dafreville, Jean-Luc Trulès, Sham’s (Séga) ; Augustine Touzet, Nicole Angama, Marie-Alice Lauret Sinaman (Coktail) ; Rachel Pothin, Nathalie Manciet, Nicole Payet (Fanette) ; Frédérique Cheynet, Nicole Dambreville, Sarah Dirrig, Scholastique Dormeuil, Corinne Giraud, Françoise Jean-Jacques, Délixia Perrine, Rachel Pothin, Claudine Saminadin (Commères) ; Gilles Lauret, Olivier Mayolle, Jean-Pierre Boucher, Marc Dubreuil (Monsieur Frazier), Jean-Paul Sartre, Emmanuel Genvrin (Moran). Et Jean-François Begue, Sophie Boulay, Isabelle Brousses, Arnaud Dormeuil, Marie-Hélène Dormeuil, Marie-Madeleine Laichalamba, Thierry Madeleine, Lydia Mangaye, Denis Marguerite, Daniel Roux, Michou Roux, Madeleine Sitalaprésad, Jean-Louis Trulès, Georges-Marie Vailom, Ti-Kok Vellaye, Gérard Vidal. La pièce, qui a obtenu l’aide nationale à la création dramatique, est l’objet d’une édition en 1986 au Théâtre Vollard et édité en 2023 chez L’Harmattan dans le tome I de « Théâtre Vollard » d’Emmanuel Genvrin.
Jean-Luc Trulès est le compositeur de Séga batay, Ou i lé mon péi, Biguine Pétain et, avec Emmanuel Genvrin, de César lo Rom, Séga Lèspor, Séga Zozo, Séga Valiz, Séga Métropol. Un 45t est réalisé avec les titres Batay batay et Séga Lèspor. Ce dernier titre sera remasterisé au Royaume Uni pour la compilation Oté Maloya chez Strut Records en 2017.
Les vidéos
Les représentations
Créée le 10 décembre 1982 au du Grand-Marché de Saint-Denis de La Réunion, la pièce est reprise en août 1983 au Grand-Marché avec des aménagements (resserrement de la distribution, ajout de la scène 3 de l’acte III) puis jouée au Tampon (La Réunion) et tournée au Festival des Îles de Marseille et au VIIIe Festival Populaire de Martigues. En 1984, après des représentations à Saint-Pierre et Saint-Louis de La Réunion, Nina Ségamour repart en tournée à Saint-Quentin-en-Yvelines, Châtellerault, Limoges (1er Festival des Francophonies), Eymoutier, Saint-Yriex, Felletin, Mantes-la-Jolie, Chartres, Cassan, Montpellier. Elle est reprise à Saint-Denis de La Réunion en 1987 au Grand-Marché et en 1993 à l’Espace Jeumon. Au total 93 représentations devant 25 000 spectateurs générant 70 articles de presse à La Réunion et dans l’Hexagone. En 2000, les lycéens du Butor (Saint-Denis) mettent en scène la pièce sous la direction de Claude Besson. De 1995 à 2001 le spectacle Kari Vollard remet en scène la scène des « commères » ainsi que différentes chansons du spectacle, reprises également dans le répertoire des groupes musicaux Tropicadéro et Vollard Combo.
Le portfolio
La presse
Une œuvre pleine de mordant et d’humour. L’aliénation sociale, raciste, politique et tout ce qui fonde les valeurs dominantes de la société coloniale en sort pulvérisé.
Pascale David, Témoignages
La création d’un spectacle par la troupe Vollard est désormais un événement attendu. Nina Ségamour est une véritable fête théâtrale.
Nathalie Legros, Le Quotidien de La Réunion
Une impression de différent, de jamais vu. Une belle histoire mais aussi des acteurs étonnants.
Antoine Colombin, Le Courrier de Mantes
Chaud, coloré, plein de vie.
La Marseillaise
Il y a du « Coup de torchon » et du « Je t’aime moi non plus » dans cette Nina, créole qui crût trop en la Métropole.
Luc Bourieau, L’Echo du Centre-Chartres
Le Théâtre Vollard de La Réunion a enchanté, Nina Ségamour a séduit.
Paris Mantes
C’est la fête pour les acteurs qui jouent, dansent, chantent, improvisent parfois. C’est la fête pour un public souvent complice invité à partager le punch et le séga.
Le Provençal